Comment j’ai produit 166 publications en 45 jours grâce à mon coach (5/5)

La fin du challenge approche… Cette réunion de coaching était la 5ème et la dernière…

 

 

Bizarrement je n’attendais pas grand-chose de cette séance.
Les tâches opérationnelles (paperasse administrative, échanges avec le comptable, réservations de train et d’hôtel) sans valeur ajoutée s’ajoutent aux urgences et choses importantes que je dois réaliser avant le grand lancement officiel du site.

 

Bref, je n’ai pas le coeur au challenge de production. Mais comme je culpabilise un peu, je me force à enregistrer 2-3 minividéos pour faire avancer un peu les choses.

 

J’ai échangé sur tous ces points avec Gérard… En lui disant que j’étais content du coaching, car maintenant je n’ai plus aucun frein pour passer à la production. Je me sens même prêt à lancer une offre d’abonnement du jour au lendemain (ce qui induirait la production d’une formation par semaine)… Les interviews se multiplient à une vitesse surprenante (déjà 24 dans la boîte pour un objectif initial de 15)… Et je ne me fais plus aucun souci pour les pannes d’inspiration.

 

Pour moi, à ce stade du challenge, même si tous les objectifs en terme de production ne sont pas atteints, l’état d’esprit y est :

 

• Je ne rencontre plus aucun frein à la production (quel que soit le format du contenu)
• Et j’ai assez de publication d’avance sur le site pour travailler sur l’animation de la communauté et le développement d’offres commerciales pour pérenniser le site.

 

Alors comme je suis déjà à 300%, je concède à Gérard que la production n’est plus dans mes priorités du moment.

 

La partie challenge de production ne semble pas poser de problème… Pour lui, nous sommes très proches de l’objectif fixé au démarrage du projet. En revanche, il est plus soucieux du fait que je sois à 300%…Selon lui, ce mode de fonctionnement n’est pas écologique pour moi, car mon profil s’épanouit davantage dans la réflexion que l’action. Il me propose donc d’essayer de me trouver des moments où je ralentis les choses…

 

Je lui ai répondu qu’effectivement j’avais parfois un sentiment de saturation, et que j’en profitais donc pour passer à autre chose pour revenir ensuite sur la tâche qui me posait problème.

 

Pour Gérard ma réponse n’était pas satisfaisante dans le sens où je passais ce temps à faire autre chose… Et donc, il n’y avait pas de place à la prise de recul.

 

Effectivement, j’étais d’accord avec Gérard. Mon gros problème du moment était de ne plus avoir de vu global du travail que j’avais à réaliser. Si bien que j’avais l’impression que mon cerveau passait son temps à ne pas oublier des choses importantes ou urgentes.

 

La question de Gérard à ce moment-là… Pourrais-tu me dire ce que tu as oublié ?

 

Long moment de silence… Je cherche et je cherche un petit truc important que j’aurais oublié… À la vérité, j’ai l’impression que mon cerveau pédale dans la semoule… J’en fais part à Gérard en lui disant qu’il y a certainement quelque chose que j’ai oublié, mais que mon cerveau ne suit pas… D’ailleurs, je lui confie que l’on discute depuis 20 minutes, mais que j’ai l’impression de ne rien retenir de notre échange… De ne pas y être comme à mon habitude.

 

Il me rassure en me disant que j’ai pris le temps de chercher ce que j’avais oublié, ce qui est important… Puis il me demande quel plan d’action je peux mettre en oeuvre pour dépasser ce problème et retrouver une situation de confort avec une vue globale des choses à réaliser en distinguant bien l’urgent de l’important.

 

Je lui dis alors que je pense me faire une todolist sur mon paperboard dans une matrice Urgences/Importances… Cela me donnera une vision de l’ensemble et surtout cela me permettra de ne rien oublier.

 

L’échange par téléphone s’est clôturé là dessus. Puis j’ai réalisé ma todolist :

 

Je comprends mieux maintenant pourquoi mon cerveau pédalait dans la semoule… 😀

 

Au final, cette séance m’aura permis de me rendre compte que le challenge de production était devenu une tâche non urgente et non importante… Simplement, car j’avais assez produit pour lancer le site.

 

C’est marrant de voir que ce coaching, parti d’un objectif précis, m’a permis de me dépasser, de relever un beau challenge de production (même si tous les objectifs quantitatifs ne sont pas atteints) pour au final tuer le projet en me faisant prendre conscience que ce n’était ni l’urgence, ni l’importance du moment.

 

Et voilà après 5 séances le résultat des courses… 😉

 

 

Avec l’avancement du projet :