Nous sommes le 30 Juillet 2012… EOTV va bientôt souffler sa première bougie… Que de choses se sont passées en 1 an ! Des centaines de publications, des dizaines d’interviews, la sortie de plusieurs produits pour financer le site et poursuivre la démocratisation de l’excellence opérationnelle… Que de chemin parcouru…
Au mois d’août, je vais essayer de me reposer un peu… Histoire de recharger les batteries ! 😉
Mais ne vous inquiétez pas pour EOTV, toutes les publications sont programmées… Il n’y aura donc pas de coupure !
Mieux encore, je vous ai retrouvé une vraie perle ! Il s’agit du journal que j’ai suivi lorsque je me suis préparé à lancer EOTV.
Quand je croise des lecteurs du site, beaucoup me demandent où je trouve le temps de faire tout ce que je fais. Aujourd’hui, je m’apprête à vous révéler ce secret… Je n’ai pas tout fait tout seul… Je me suis fait aidé par un coach ! Et quel coach ! Gérard Vaillant, que vous avez déjà eu l’occasion de lire sur EOTV.
Je vous propose donc de lire les comptes rendu des 5 séances que nous avons eu ensemble il y a un an… Souvenir souvenir…
Car les performances personnelles relèvent aussi de l’excellence opérationnelle… 😉
A l’heure où j’écris ce billet, nous sommes le 26 juillet 2011. Voici quelques éléments pour contextualiser un peu…
- Le site excellence-operationnelle.tv ouvre ses portes dans un mois
- L’inauguration du site est prévue pour le 16/09
- Il faut produire un maximum de contenu pour avoir un stock d’avance qui me permette d’animer la communauté et de donner envie aux autres de proposer leurs propres publications.
Mon Top 3 des objectifs à ce jour est donc clair : produire produire et produire !
Mais la production d’un tel volume est sujette à plusieurs problématiques :
- La motivation
- L’inspiration
- La capacité d’industrialisation
C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de faire appel à un coach (Gérard VAILLANT) pour m’accompagner. Et ce sera l’objet de cette série de billets de vous expliquer le déroulement des séances avec lui (la première ayant eu lieu hier) 😉
C’est toujours difficile de savoir à l’avance ce que va nous apporter un coaching… A ce jour m’a compréhension du coaching se résume à cela : le coaching c’est l’art de mettre les autres en capacité de résoudre les problèmes qu’ils rencontrent. Comme il ne s’agit pas de résoudre les problèmes des autres, le coaching passe davantage par le questionnement que par l’apport de réponses toutes faites.
Voilà ma croyance aujourd’hui… Nous verrons à la fin de cette expérience si celle-ci doit être ajustée ! 😉
L’objet de la première séance…
Cette première séance comptait 3 objectifs majeurs :
- Définir l’objectif mesurable à atteindre
- S’aligner sur le process de mise en oeuvre (Durée des séances, Dates, implication…)
- Définir le cadre contractuel (Date de fin, Nombre de séances, Tarifs…)
Concernant l’objectif mesurable, j’ai souhaité partir sur une segmentation par typologie de contenu. L’objectif de production que je me suis fixé d’ici 45 jours est celui-ci :
- 100 Articles (réévalué en cours de séance, car l’objectif de 60 que j’avais fixé par mail avant la séance me paraissait finalement trop facilement atteignable)
- 40 Mini-Vidéo (avec l’aide de Daniel, un ami consultant / formateur en LSS)
- 1 Pack de Fiches outils (avec l’aide de Fabien, un autre collègue consultant)
- 10 Formations vidéos (sachant que mon premier essai m’a pris 2 jours et que je ne suis toujours pas satisfais du résultat…)
- 15 Émissions type interview
Dès le démarrage de la séance, Gérard m’a demandé en quoi il pouvait m’aider, car, a priori, j’arrivais très bien à produire tout seul les articles… Je lui ai alors mentionné les risques de perte de motivation… Le fait que d’avoir programmé le coaching m’avait déjà aidé à booster ma production… Mais ça ne lui suffisait pas comme réponse ! 😉
Comme j’étais très à l’aise pour parler de la production d’articles, il m’a demandé où était le challenge ? Je lui ai alors répondu que le plus gros du challenge résidait dans l’industrialisation de la production de formations vidéos.
La première formation test que j’ai réalisée m’en a coûté pour 2 jours et je ne suis toujours pas satisfait du résultat. Depuis j’appréhende vraiment d’en faire de nouvelles… Avant le questionnement de Gérard auquel j’avais beaucoup de mal à répondre, je n’avais pas conscience que j’avais un blocage sur la production de ces formations vidéos. Aujourd’hui, j’avoue que c’est un gros point qui, selon Gérard, relève davantage de ma perception que de la réalité.
Sur une échelle de 1 à 10, à sa demande j’ai estimé mon niveau de prestation sur ces formations de 6. Gérard m’a alors demandé ce que nous devions faire pour que je passe à 7 ?
Les réponses ne sont pas arrivées facilement, mais j’ai tout de même réussi à sortir quelques possibilités qui ont débouché sur le plan d’action suivant :
- Trouver mon rythme d’élocution
- Prendre conscience que le débit n’est pas nécessairement lié à la dynamique d’attention de l’apprenant.
- M’accorder un droit à l’erreur
- Tester l’utilisation d’un script pour ne pas avoir à improviser
- Désacraliser la prise de parole enregistrée.
Comme vous pouvez le voir, beaucoup des éléments relèves de facteurs personnels… Bref, ça remue un peu d’être confronté à ce genre de problème.
Une fois que j’ai identifié, non sans mal, tous les axes de progrès, Gérard m’a proposé d’utiliser deux outils.
Le premier est l’ancrage. L’ancrage est outil issu de la PNL qui consiste à lier une sensation de bien-être à un geste très spécifique. Une fois l’ancrage réalisé, il suffit de reproduire le geste pour se sentir émotionnellement dans l’état ancré. Je connaissais cet outil, mais je n’avais pas eu la présence d’esprit de l’utiliser pour me conditionner avant l’enregistrement d’une formation… Merci Gérard ! 😉
Le deuxième est d’utiliser mon profil action|types® pour mobiliser les forces de mon profil vers l’objectif à atteindre. Dans mon cas, cela consiste à :
- Imaginer la formation avec mon intuition qui est fortement développée
- Rechercher l’harmonie pour les autres par la réalisation des formations en fournissant des exemples aux autres contributeurs du site qui pourront bénéficier de ma propre expérience.
- Profiter de ces réalisations pour mieux comprendre le process de production d’une formalisation pour l’optimiser en vue d’une industrialisation
- Action action action… Tout doit être centré sur l’action pour qu’il n’y ait plus de freins psychologiques au passage à l’action. La réalisation des formations doit devenir aussi confortable que la production des articles.
Ces éléments sont très personnels… Une lecture aurait été toute différente pour un autre profil. Si je vous mets tout dans le détail, c’est pour que vous puissiez vous rendre compte concrètement de l’apport d’un coaching ! 😉
Passons aux conclusions que je tire à l’issue de la première séance d’hier :
Premier point intéressant dans le démarrage de ce coaching, c’est qu’avant même que le coaching n’ait démarré, je me suis mis en condition mentale pour produire davantage. Le premier rendez-vous a donc généré une tension créative m’incitant à produire… Ainsi, le coaching fait effet même avant qu’il n’ait lieu physiquement.
Le deuxième point c’est que le questionnement est assez déstabilisant. Ma posture habituelle réside davantage dans la quête de réponses venues de l’extérieur (lecture d’ouvrages, recherche d’info sur internet) plutôt que de moi-même.
Ainsi, ce coaching est avant tout un contrat que je signe avec moi-même où je m’engage à jouer le jeu et à atteindre mes propres objectifs. Ça n’est en rien l’attente des réponses que pourrait m’apporter Gérard… Je l’ai bien compris ! Le rôle de Gérard n’est pas de me diriger vers des solutions, il est de me poser les bonnes questions pour faire remonter à la surface les problèmes qui me bloquent dans l’atteinte de mes objectifs…
Pour finir, voici l’état du scrum board que j’ai réalisé pour suivre la production…
A bientôt pour le récit de la prochaine séance… 😉