Comment j’ai produit 166 publications en 45 jours grâce à mon coach (2/5)

Il y a quelques jours je vous faisais le récit de ma première séance de coaching…

Hier c’était l’heure de la deuxième séance. Je vous en propose donc maintenant un petit compte rendu.

 

Si le premier rendez-vous avait des objectifs très précis, les séances suivantes se construisent sur 2 axes :

• un bilan sur les réussites et/ou les échecs du plan d’action décidé lors de la séance précédente.
• le nouveau plan d’action à définir sur les problématiques qui ont émergé depuis le dernier entretien.

Je démarre donc la séance en faisant le bilan de la semaine écoulé.

• Je suis très content, car Gérard avait raison, le passage à l’action a fonctionné. Après 2 jours de production, j’avais déjà réalisé 3 formations. Cette formation a donc été 3x plus vite à produire que la toute première.
• Le test du script s’est révélé être un échec. J’ai passé une demi-journée à scripter une formation (plus de temps que la conception de la présentation…) pour un résultat inexploitable, car je n’arrivais pas à gérer la lecture avec le déroulement de la présentation.
• J’ai trouvé une solution intermédiaire qui consiste à réaliser un mindmap des éléments à énoncer lors de la formation. Cela permet de ne pas perdre trop de temps, tout en conservant l’aspect dynamique de la formation que l’on perd en lisant.

 

À côté de ces points positifs, d’autres points plus problématiques sont apparus :

• La difficulté à rester concentrer sur la production de la formation. Je suis un addict de l’internet, ce qui m’invite à consulter mes mails et à vérifier mes flux rss toutes les 5 minutes ce qui est très chronophage et donne le sentiment de ne pas avancer sur le travail à faire.
• Le stress au passage à l’oral est toujours présent. J’ai le sentiment que l’ancrage ne fonctionne pas.
• L’anxiété face à la quantité de formation à produire est toujours pesante.

 

Après ce bilan sur la semaine écoulée, Gérard a repris chaque point problématique…

 

Le problème de mon addiction au web… ;-D

 

Sur la difficulté à rester concentré, il m’a demandé quelle solution je pouvais envisager ? La seule solution que je voyais était de travailler dans le jardin, car je serais alors coupé d’internet… Ainsi, je ne pourrais plus succomber aux sirènes du web…

 

Gérard est un coach qui utilise la systémique… Son premier souci est donc que les solutions que je mets en oeuvre soient en cohérence avec mon écosystème. Or, m’OBLIGER DE…, ou ME PRIVER DE…, n’est en rien cohérent avec mon écosystème… Bref, il ne faut pas que j’aille à l’encontre de ce que je suis. Il m’a donc inviter à trouver une solution qui serait plus en phase avec ce que je suis… En m’octroyant des pauses par exemple.

 

Une fois qu’il m’a mis sur la piste de la pause, j’ai finalisé le plan d’action en m’octroyant un stock de 3 pauses. Chaque temps de pause prend la forme d’un post’it. Le premier temps de pause est le post’it vert, le deuxième le jaune et le troisième le rouge.

 

Le principe : dès que j’utilise un temps de pause, je prends le post’it à droite pour le mettre à gauche de mon écran. Et vous l’aurez compris, j’ai le droit à 3 temps de pause par formation à produire, si bien que lorsque les 3 post’it sont passé à gauche, je n’ai plus d’autre choix que de finir la production que j’ai lancé.

 

Ça parait peut-être bête comme ça, mais c’est un outil qui me permet de gérer efficacement mes temps de pause qui de toute façon, sont nécessaires ! 😉

 

 

Le stress à passer à l’enregistrement… 🙁

Le deuxième point concernait mon stress persistant lors du passage à l’enregistrement de la formation. Lors de la première séance, Gérard m’avait préconisé d’utiliser l’ancrage, mais j’avais le sentiment que ça n’avait pas pris… Bref, je sentais que le stress était toujours présent.

 

Gérard a très vite décelé du négatif dans mon discours… J’ai essayé… Le problème c’est… Ça ne marche pas… Bref, il a clairement pointé du doigt mon défaitisme. Et pour me montrer que j’avais tord, il m’a demandé de faire le geste d’ancrage. Je m’y suis résolu et le résultat c’est que je me suis tout de suite détendu avec la banane… Bien joué Gérard ! 😉

 

Bref, j’ai pris conscience que le problème c’était moi ! Mais pour autant cela ne résout pas le problème de faire ce constat. Ce que j’aime avec Gérard, c’est qu’il a toujours un petit outil qu’il sort de sa besace au bon moment. En plus de l’ancrage qui fonctionne (maintenant j’en suis sûr !) ;-P il m’a proposé de fêter mes succès. Par exemple, dès que j’ai fini la production d’une formation, j’envoie un sms à lui (et/ou à d’autres personnes pour qui ça a du sens) avec une accroche spécifique… Quelques heures après notre entretien, j’avais la joie de lui envoyer ce sms « Victory ! La 5ème formation est dans la boîte !« . Là encore, ça peut paraître bête, mais ce sms Victory est maintenant associé à la réussite, comme un bon vieux réflexe de Pavlov.

 

Le deuxième effet super cool c’est qu’il résout mon problème d’anxiété vis-à-vis des prochaines formations à produire… Avec ce sms Victory, la production de formation ne sera plus une torture, mais un réel plaisir ! Et ça, ça va me permettre d’aller loin…

 

Conclusion de cette deuxième séance de coaching…

 

Je retiens de cette deuxième séance de coaching que Gérard m’aide à identifier mes points de blocages pour les affronter et les soulever. Je note également que c’est séance sont beaucoup plus opérationnel que ce à quoi je m’attendais. D’ailleurs, c’est marrant de voir que l’excellence opérationnelle peut s’appliquer autant à nous-mêmes qu’aux processus… Car après tous, nous sommes tous des processus ! ;-D

 

Pour finir, voici l’état du scrum board que j’ai réalisé pour suivre la production…