Bonjour à tous ! Aujourd’hui, c’est le moment de la Gustaverie ! Fort de son expérience professionnelle et de sa connaissance du Lean, Gustave partage avec nous ses réflexions autour des indicateurs pastèques.
Pourquoi les indicateurs pastèques poussent-ils si bien dans les entreprises ?
Connaissez-vous les indicateurs pastèques, ces indicateurs que l’on repeint en vert alors qu’il recouvre une réalité bien rouge ? Et bien le DG d’un de nos client m’a un jour présenté un exemple très amusant de cette dérive : « dans notre filiale anglaise, nous avons découvert qu’avait été mis en place un dispositif automatique qui générait des appels et qui décrochait-raccrochait ». Et quand je lui ai demandé pourquoi, il me répondit : « de cette façon, ils augmentaient le nombre d’appels traités et diminuaient le temps moyen de traitement par appel, résultats sur lesquels étaient calculés leurs primes. »
Surprenant, n’est-ce pas ?
En fait, rien d’étonnant ! L’effet principal que l’on obtient quand on adosse un indicateur à une récompense individuelle, c’est cette envie irrépressible de tordre l’aiguille.
Alors, un conseil quand vous aurez envie d’utiliser une carotte pour motiver quelqu’un : pensez-y à deux fois et méfiez-vous qu’il ne casse le thermomètre !