Après avoir découvert l’organisation de FAVI et sa façon de mener l’amélioration continue, nous revenons avec une troisième interview de Jean-François ZOBRIST sur un sujet tout aussi passionnant : l’innovation.
Comme dans l’émission de la semaine dernière, Jean-François est intarissable sur le sujet ! 😉
Je vous laisse découvrir cette nouvelle interview passionnante…
J’espère sincèrement que vous aurez mesurer la qualité de ces 3 interviews… 😉
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Merci Florent pour cette série, merci Monsieur ZOBRIST de partager votre vision.
La partie ou Jean François ZOBRIST explique la matrice de SHIBA me fait penser à la présentation de Joël Henry GROSSARD de « Le BUT » et le « The choice ». Il explique que GOLDRATT dit que pour penser clairement il faut les trois vecteurs Intuition – Emotion – Logique.
L’utilisation de l’ensemble de son cerveau droit et de son cerveau gauche pour penser autrement afin d’innover et de progresser.
Encore une vidéo à voir et à revoir.
Super! Une vrai remise en cause! Un nouveau départ.
Content de voir que cette série de vidéo vous a plu ! 😉
Effectivement Benoit, l’utilisation des deux hémisphères du cerveaux est nécessaire dans l’innovation. C’est déjà un sujet qui était apparu lors de l’interview de Paul Millier : https://www.excellence-operationnelle.tv/paul-millier-nous-explique-comment-etudier-les-marches-qui-nexistent-pas-encore.php
Au plaisir.
Florent.
Bonsoir à tous, j’ai du mal à donner une définition aux fameux « signaux faibles », qu’est-ce que c’est exactement ? Enfin, Zobrist parle souvent de « rester dans le village », il a certainement une explication anthropologique, à quoi fait-il référence ? Merci de vos lumières …
Bonsoir Ludovic,
Les signaux faibles sont de micro évènements qui peuvent avoir une importance capitale si tant est que nous soyons à leur écoute.
Les signaux faibles reposent sur l’idée qu’un tas de micros phénomènes se produisent constamment… Malheureusement (ou heureusement), notre conscient ne sélectionne que ce qui a du sens dans notre finalité du moment. C’est ainsi que des évènements importants peuvent nous échapper.
Faire attention aux signaux faibles consiste à faire preuve d’ouverture, y compris sur les évènements qui n’ont pas un impact direct sur ce qui nous intéresse.
Pour le « rester dans le village », je crois qu’il ne faut pas y voir plus de choses que la simple envie de ne pas voir l’entreprise se faire délocaliser ailleurs… Derrière l’idée de rester dans le village, il y a surtout l’idée de rester ensemble là où on est. Mais JFZ viendra peut-être affiner sa pensée s’il a l’occasion de venir lire ses précieux commentaires. 😉
Au plaisir.
Florent.
Ludovic, Florent, bonjour.
« Rester dans le village » est, si j’en crois ce que JFZ en a dit et écrit, plus qu’une simple envie pour JFZ et ses salariés de rester à Hallencourt en Picardie Maritime.
C’est un engagement fort de rester quoi qu’il arrive et JFZ raconte – je crois m’en souvenir – qu’il a été pris ou au moins confirmé lorsque FAVI a racheté une usine au Royaume-Uni…et transféré tous les équipements à Hallencourt.
JFZ a une vision très claire de l’importance qu’il faut donner à la condition nécessaire d’assurer une perspective d’emploi stable à ses salariés-collaborateurs. Ceux-ci ont construit leur vie, leur maison, souvent leur famille autour de l’usine. Leurs enfants sont scolarisés, leurs amis sont à proximité…
C’est une vision à 180° de celle qui est couramment pratiquée : les salariés ne sont pas une charge (ou un fardeau comme dans le terme consacré aux Etats-Unis, personal burden) mais un actif durable, probablement le plus important, de l’entreprise.
Les salariés ne doivent pas être une variable d’ajustement et les chantres de la mobilité à tous prix n’y ont rien compris.
Bien cordialement.
Bonjour,
Je comprends la phrase « Rester dans le village » autrement que dans l’engagement de ne pas délocaliser.
Je pense qu’il s’agit de la fierté du travail bien fait, de l’engagement à faire vivre l’usine aujourd’hui et demain pour nourrir les habitants du territoire dans lequel elle est établie.
Si tu échoues, tu ne peux plus rester dans un territoire qui n’aurait plus d’avenir après la fermeture de son poumon économique, tu ne pourrais pas « Rester dans le village ».
Peut on avoir des références de livres de Zobrist, de Sériès et de « Shiba » ?
merci