:: – Article proposé par François MOMAL, Consultant en Lean Six Sigma – ::
Chacune de mes journées de formation en LSS démarrent par un stand up meeting… Les élèves stagiaires peuvent ainsi l’expérimenter au quotidien tout au long du parcours de formation LSS. Vous savez pourquoi ?
Car pour bien entamer la journée, rien de tel que de rester debout !
Le stand up meeting c’est quoi?
Comme son nom l’indique, l’idée est de se réunir debout et de préférence en formant un cercle. Ainsi les participants se font face et délimitent un espace propre à eux et différent de leur poste de travail. C’est en fait un espace-temps qui se forme le temps d’une réunion et qui se désagrège en fin de réunion. C’est un espace-temps qui a permis, pour employer un terme cher au Coaching, un processus « d’inclusion » de ses membres où chaque participant se sent reconnu du groupe et partie prenante d’une communauté. Une telle reconnaissance est précieuse en ces temps de souffrance et de manque de reconnaissance au sein de l’entreprise. Comme on quitte son poste de travail pour rejoindre le stand up meeting on marque une rupture en début de journée.
L’animateur au service du processus d’échange
Un animateur, un responsable hiérarchique se doit d’être garant du fonctionnement du stand up meeting. Il est le garant du « processus ». Le contenu est assuré par les participants. Le stand up meeting a lieu de préférence le matin pour passer en revue les faits saillants de la veille et pour partager sur les points saillants de l’agenda de la nouvelle journée.
Etre efficace dans sa prise de décision ou attraper des crampes… A vous de choisir !
Comme on se réunit debout on limite les risques de réunionite. La station debout ne pouvant être maintenue très longtemps, les participants vont faire en sorte de converger rapidement vers des résultats (il est difficile de dormir debout). C’est loin d’être négligeable. Bien souvent j’ai participé à des réunions dites « de service » où l’enjeu majeur n’était pas de faire avancer les points à l’ordre du jour mais un enjeu de prise de pouvoir en réunion (ce que j’appelle des « combats de coqs »). Sans vouloir faire de généralisations hâtives, il me semble néanmoins que nous autres Français avons une certaine prédisposition à détourner l’outil réunion de son but premier. Il est temps de laisser son Ego au vestiaire ! On limite ainsi l’effet « grande gueule ». Accessoirement en se tenant debout on pratique un petit exercice physique.
La position verticale n’interdit pas de garder les yeux ouverts !
Le stand up meeting se marie bien avec les techniques dites de management visuel. Des panneaux, des courbes, des indicateurs… peuvent venir en support du stand up meeting. Par exemple lors d’un début de session de formation LSS on pourra lors du stand up meeting commenter les indicateurs de performance de la précédente journée de formation. Même si ces supports visuels ne sont pas une obligation.
Tous égaux devant les lois de la gravité !
On est tous égaux devant la gravité et donc cette posture favorise aussi une certaine parité entre participants. Les signes extérieurs du pouvoir n’existent plus (ou tout au moins sont lissés). Le stand up meeting est donc un outil de choix au service de l’écoute de l’autre et donc au service de l’intelligence collective.
Et vous, quel est votre truc pour favoriser la prise de décision ?
:: – Article proposé par François MOMAL, Consultant en Lean Six Sigma – ::
Bonjour,
Je suis moi-meme très convaincu de l’efficacité du stand-up meeting en meeting operationnel de prodcution.
L’idée de l’utiliser en Lean 6 sigma m’intéresse car je démarre mon activité de consulting dasn ce domaine.
Pascal