Découvrez les six indicateurs incontournables pour optimiser votre supply chain :
1. Indicateurs de suivi des niveaux de stock
Le niveau de stock est suivi par la rotation du stock. La rotation du stock exprime en nombre de jours le temps que reste le produit en stock avant d’être vendu. Il se calculera , sur la base d’un stock à J, divisé par les ventes moyennes par jour
2. Indicateurs de suivi de la fiabilité des prévisions
La fiabilité des prévisions porte sur les prévisions de ventes et les prévisions de commandes. Il exprime le % des ventes ou des commandes prévisionnelles établies sur N-1 par rapport au réalisé en N. Il peut être calculé en chiffre d’affaires et / ou en quantité et établie entre les différents maillons de la chaîne d’approvisionnement (centre d’éclatement de l’industriel, le point de vente, le centre de distribution du revendeur). Par exemple pour une prévision de vente de 160 et un réalisé de 200, nous obtenons un écart de prévision de 20% (40/200) ce qui nous donne une fiabilité de prévision de 80%.
3. Indicateurs de suivi du taux de service dans la chaîne d’approvisionnement
Le taux de service peut ici porter sur les lignes de commandes, sur les quantités ou sur le nombre de palettes. Le taux de service se calcule en divisant ce qui est livré par ce qui est commandé. Cet indicateur pourra introduire la notion de « livré à temps » ou « hors délai » (les livraisons hors délai pouvant ne pas être comptabilisées.
4. Indicateur de suivi des reliquats de commandes
Un indicateur établissant le nombre de jours de retard peut être mis en place. Celui-ci se basera sur le nombre de jours de retard par rapport à la date de livraison fixée dans la commande (à la ligne).
5. Indicateurs de suivi du taux de service au consommateur
Pour la vision du taux de service côté consommateur, deux indicateurs peuvent être exploités : d’une part le taux de service en linéaire qui consiste à calculer le nombre de jours (ou d’heures) où le produit était disponible en linéaire sur une durée totale prédéfinie en amont (au mois ou à la semaine par exemple). D’autre part, le taux de rupture en linéaire calculé sur un nombre de relevés de disponibilité du produit. Par exemple si le produit était disponible 9 fois sur les 10 derniers relevés, le taux de rupture est de 1/10 soit 10%.
6. Indicateurs de suivi des délais
Concernant le suivi des délais, nous disposons de deux indicateurs. Le premier définit en nombre de jours (ou d’heures) le délai entre le passage de la commande et sa réception. Le deuxième concerne la production. Il établit le délai de production et se calcule en déterminant le nombre de jours (ou d’heures) écoulés entre l’ordre de fabrication et la réception de la commande.
J’espère que ce petit échantillon d’indicateurs de la Supply Chain vous donnera des idées de lancement de projet LSS.
Bonjour,
Je suis un peu étonnée par la définition du taux de service que tu proposes : classiquement, on regarde plutôt le nombre de commandes livrées en quantité, qualité et délai conformes au contrat client (interne ou externe). Notamment, une commande livrée en avance n’est pas nécessairement considérée comme bonne, car elle induit un surstock chez le client.
Non ?
Bonjour Caroline,
Le taux de service est un peu particulier dans le sens où il y a autant de façon de le calculer que d’entreprises qui l’utilisent… 😉
J’ai fait la version light dans cet article. Si tu veux creuser le sujet, je t’invite à consulter un article que j’avais consacré à ce sujet.
http://leansixsigma.free.fr/?p=80
Les points dont tu fais mention y apparaissent.
Pour le délai inférieur à ce que demande le client… Je pense que nous sommes là davantage sur l’indicateur du taux de commande parfaite plutôt que du taux de service. Le taux de service se focalisant surtout sur la disponibilité des stocks.
A bientôt.
Florent.
Bonjour, vous ne mentionnez aucun indicateur sur la qualité du service rendu?
J’ai entendu parlé d’indicateur, chez le consommateur, du taux de réclamation.
Merci, Pierre.
Bonjour, merci pour cet article. L’indicateur de taux de service semble intéressant et l’idée d’y intégrer une notion de livré à temps ou non peut s’avérer très pertinente pour les industries qui travaillent en JIT (just in time) ou flux tendus. Dans notre métier, nous aidons les sites industriels à faire face à leurs transports urgents de dernière minute afin de maximiser ce taux de service et surtout d’éviter les impacts financiers qui découlent de certaines livraisons en retard (arrêts de production ou pénalités de retard importantes à verser au client). La logistique d’urgence peut être un bon moyen d’aider un manager logistique à garder son niveau de stock bas (et son immobilisation financière) sans pour autant prendre le risque de ruptures d’approvisionnement. Un lien vers nos articles si vous voulez en savoir plus à ce sujet : Air Time Critical® Blog : http://airtimecritical.com/site/fr/blog/
Très bon article. Merci, enfin quelqu’un qui sait de quoi il parle.
Merci Vincent pour votre retour 😉