Olivier d’euKlide nous propose de passer en revue l’ensemble des erreurs du Titanic pour en tirer les leçons nécessaires à la bonne gestion de nos entreprise. L’article d’introduction est en ligne depuis vendredi dernier… Et tous les articles de cette semaine seront dédié à ce naufrage.
Par ailleurs cet article rentre dans le cadre du concours de publications… Merci à Olivier pour sa participation ! 😉 Vous avez jusqu’à ce soir minuit pour participer à vôtre tour, n’hésitez donc pas à m’envoyer vos contributions par mail sur f.fouque[AT]excellence-operationnelle.tv
:: – Article proposé par Olivier Jadzinski, entrepreneur et blogueur sur euKlide – ::
Cet article aborde les problèmes qui ont causé le naufrage du Titanic … et qui pourraient aussi couler votre entreprise si vous n’y prenez pas garde.
8. Promouvoir des hommes à l’expérience vraie
Cette partie est destinée aux hommes qui vont devoir nommer d’autres personnes à des postes importants.
Le Commandant de Bord du Titanic avait eu son brevet de navigation à 25 ans, et avait exercé une grande partie de sa carrière sur des bateaux à voile. En plus de 30 ans, il n’avait jamais eu de problème.
A l’inverse, si on prend les pilotes des vieux Tupolev russes, ils avaient à travailler dans des conditions extrêmes. Ce qui fait qu’ils sont très demandés, car capable de gérer l’inattendu.
Dans l’entreprise, il ne faut pas nommer à des postes importants des hommes qui ont une carrière sans problème. Sels les problèmes forment, entraînent à faire face. Il faut qu’un homme qui doit diriger d’autres hommes ait été confronté à des difficultés pour gérer le quotidien qui n’est pas toujours sans souci.
La Chance, ou la malchance est un élément important aussi de l’excellence.
Le 10 avril 1912, la nuit était noire et calme, sans brume et sans houle. De ce fait, les vigies n’ont pu voir l’écume qui se crée habituellement autour des icebergs et permettent de les indiquer.
L’iceberg a été, en outre, aperçu trop tard et trop tôt.
Trop tard pour l’éviter et trop tôt pour ne pas l’éviter ! Si le Titanic avait abordé l’iceberg de face, il n’aurait pas coulé !
Malchance aussi, car le bateau s’est retrouvé face à un type d’iceberg particulier : l’iceberg bleu, qui a la particularité de voir sa partie immergée ( la plus importante ) devenir la partie émergée quand il se détache de la banquise. Et cette partie est … transparente, donc invisible de loin.
La chance n’est pas que le fruit du hasard. Elle peut être le fruit de la rigueur, de la passion de la qualité et nous permet de voir l’iceberg en face de l’entreprise au juste moment.
La malchance peut être la fille de la négligence, de l’à-peu-près, du désintérêt…
CONCLUSION
Cette description des petites erreurs du Titanic qui ont conduit à son naufrage est là pour démontrer que chaque entrepreneur, dirigeant, manager a les cartes en main pour réussir dans son activité et ne pas « couler » lamentablement. Encore faut-il mettre en œuvre ce qu’il faut quand il le faut.
Un marin a dit « les grandes catastrophes de la mer sont porteurs d’un espoir, on ne recommence pas les mêmes erreurs » mais 75 ans plus tard, en 1987, le commandant de bord du « Herald of Free Entreprise » n’ a pas fermé les portes du bateau, car il fallait aller vite. Résultat : plus de 180 morts ou disparus.
Attention donc à ce que l’entreprise, par manque de réflexion de celui qui la commande, ne soit comme ces bateaux dont on parle beaucoup, car ils se sont retrouvés au fin fond des mers.
NB : Pour info, « le Management du Titanic » n’est malheureusement plus disponible (sauf, parfois, sur des sites en vente d’occasion) et une deuxième édition est parue en 2003 intitulée cette fois « Petites erreurs, Grand Naufrage » que l’on peut encore trouver en édition numérique.